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Les revendications de la FSU-SNUipp

[...] Le nombre moyen d’élèves par classe est de 21,3 en élémentaire. La France se positionne au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE qui s’élève à 21,1 élèves par classe et de celle de l’UE à 19,7 élèves par classe (rapport OCDE 2021). En éducation prioritaire, il est de 18,0 en REP et 17,5 en REP+. Hors éducation prioritaire, il s’établit à 22,9. La moyenne en éducation prioritaire recouvre des réalités très différentes selon les niveaux de classe (en REP+, 12,5 élèves en CP contre 22 en CM2). Toutefois, pour la FSU-SNUipp, il est urgent d’abaisser les effectifs de toutes les classes pour favoriser les apprentissages des élèves :

Aucune classe ne doit avoir + de 24 élèves en dehors de l’éducation prioritaire.
En éducation prioritaire et pour les classes multi-niveaux notamment en ruralité, pas plus de 20 élèves par classe.
en maternelle : pas plus de 15 en TPS et PS.
Les élèves d’Ulis, d’UPE2A, autres dispositifs et les TPS doivent être pris en compte et ajoutés aux effectifs des classes et donc de l’école.
Les Rased doivent être reconstruits et réimplantés entièrement et complètement avec un poste PsyEN, un poste maître E et un pote maître G sur l’ensemble du département ; pour cela un plan massif de départs en formation doit être décrété. Les postes de PsyEN doivent aussi être couverts.
Des postes de titulaires remplaçant·es doivent être ouverts pour couvrir les besoins et pour accompagner un plan massif de départ en formation continue.
Les Segpa doivent être valorisées, soutenues, confortées et réimplantées, dans tout le département ; il en est de même pour tous les Etablissements Spécialisées Médico-Sociaux ( ESMS).

Vous en doutez ?

Voici l’article du monde du 29 décembre 2022 intitulé : "La France a les classes les plus chargées de l’Union Européenne"

Chiffrage des besoins dans la Hte-Garonne :

Tous les ans, la FSU-SNUipp 31 évalue les besoin en créations de postes pour que ces mandats soient respectés : voici ce que nous portions en février 2022 auprès du DASEN de la Hte-Garonne de l’époque :

- 404 postes pour 1 RASED complet pour 800 élèves

- 261 postes pour ne plus avoir de classes à plus de 25 élèves

- 29 postes pour ne plus avoir de classes à plus de 20 élèves en REP et REP+

- 11 postes pour la prise en compte des élèves d’ULIS

- 5 postes pour les Enseignant.es Référent de Scolarité

- 181 postes, au moins, pour assurer 1 semaine de formation continue pour tou.te.s les enseignant.es devant classe

- 90 postes pour assurer le retour au taux de scolarisation des moins de 3 ans de 2007 (15% d’une classe d’âge)

- 102 postes, au moins, pour améliorer le remplacement

- 30 postes pour l’augmentation des décharges de direction selon les annonces ministérielles

- 166 postes pour l’augmentation de toutes les décharges de direction selon nos mandats

= 1279 postes

sans compter les 524 postes pour avoir 1 PDMQDC pour 10 classes, l’augmentation et l’indispensable création de postes en SEGPA, EREA et ESMS et le recrutement massif d’AESH sous statut et l’augmentation des décharges de toutes les écoles qui doivent également bénéficier d’une aide humaine, sous statut de la Fonction publique.

Au niveau national, la FSU-SNUipp revendique un Plan d’urgence pour l’École sous la forme
d’un engagement budgétaire pluriannuel à hauteur de 90 000 postes.

Nos articles sur la carte scolaire

– Coup de froid sur la carte scolaire 2023 : moins 42 postes pour l’Académie de Toulouse ICI
– Compte-rendu CTsD de bilan de rentrée 2022 du 9 décembre ICI
– Carte scolaire : comment se mobiliser ? ICI

Carte scolaire 2023 : les revendications de la FSU-SNUipp

Carte scolaire 2023 : les revendications de la FSU-SNUipp