Le 19 mai, le nombre des manifestant-es ; quelques soient les chiffres de référence a doublé. Il a doublé malgré le climat anxiogène entretenu autours des manifestations, il a doublé malgré une lutte de 2 mois, il a doublé malgré (ou à cause) le déni de démocratie et l’utilisation du 49.3.
Malgré la permanence du mouvement social et une très forte majorité de français opposée à ce projet de loi et le gouvernement supprime toute possibilité de débat parlementaire !
Le SNUipp FSU 31, conscient de l’enjeu social que représente par exemple l’inversion de la hiérarchie des normes, s’est fortement inscrit dans ce mouvement interprofessionnel. Nous avons appelé à toutes les journées de grève et de mobilisation depuis le 9 mars et continuerons à le faire pour le jeudi 26 mai et la manifestation nationale d’ores et déjà annoncée le 14 juin à Paris.
Nous réaffirmons que cette loi travail, en offrant le cadre d’une plus grande précarisation du salariat privé, fragilisera les statuts des salariés de la fonction publique, les faisant apparaître comme des "privilèges" anachroniques.
Force est de constater que, à l’exception du 31 mars, les salarié-e-s de l’EN et plus largement de la Fonction Publique se sont peu mobilisé-e-s. Il n’est jamais trop tard. C’est le "tous ensemble" qui peut nous permettre de gagner.
Alors dès le 26 mai, amplifions la mobilisation. Toutes et tous en grève !